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- Horaires des messes
Lecture de l’Apocalypse de saint Jean
Moi, Jean,
j’ai vu :
et voici une foule immense,
que nul ne pouvait dénombrer,
une foule de toutes nations, tribus, peuples et langues.
Ils se tenaient debout devant le Trône et devant l’Agneau,
vêtus de robes blanches, avec des palmes à la main.
L’un des Anciens me dit :
« Ceux-là viennent de la grande épreuve ;
ils ont lavé leurs robes,
ils les ont blanchies par le sang de l’Agneau.
C’est pourquoi ils sont devant le trône de Dieu,
et le servent, jour et nuit, dans son sanctuaire.
Celui qui siège sur le Trône
établira sa demeure chez eux.
Ils n’auront plus faim, ils n’auront plus soif,
ni le soleil ni la chaleur ne les accablera,
puisque l’Agneau qui se tient au milieu du Trône
sera leur pasteur
pour les conduire aux sources des eaux de la vie.
Et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux. »
– Parole du Seigneur.
Acclamation : (Jn 10, 14)
Alléluia. Alléluia.
Je suis, le bon Pasteur, dit le Seigneur ;
je connais mes brebis
et mes brebis me connaissent.
Alléluia.
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean
En ce temps-là,
Jésus déclara :
« Mes brebis écoutent ma voix ;
moi, je les connais,
et elles me suivent.
Je leur donne la vie éternelle :
jamais elles ne périront,
et personne ne les arrachera de ma main.
Mon Père, qui me les a données,
est plus grand que tout,
et personne ne peut les arracher de la main du Père.
Le Père et moi,
nous sommes UN. »
– Acclamons la Parole de Dieu.
Lecture du livre des Actes des Apôtres
En ces jours-là,
l’Église était en paix
dans toute la Judée, la Galilée et la Samarie ;
elle se construisait
et elle marchait dans la crainte du Seigneur ;
réconfortée par l’Esprit Saint,
elle se multipliait.
Or, il arriva que Pierre, parcourant tout le pays,
se rendit aussi chez les fidèles qui habitaient Lod.
Il y trouva un homme du nom d’Énéas,
alité depuis huit ans parce qu’il était paralysé.
Pierre lui dit :
« Énéas, Jésus Christ te guérit,
lève-toi et fais ton lit toi-même. »
Et aussitôt il se leva.
Alors tous les habitants de Lod et de la plaine de Sarone
purent le voir,
et ils se convertirent en se tournant vers le Seigneur.
Il y avait aussi à Jaffa
une femme disciple du Seigneur nommée Tabitha,
ce qui se traduit : Dorcas (c’est-à-dire : Gazelle).
Elle était riche des bonnes œuvres et des aumônes qu’elle faisait.
Or, il arriva en ces jours-là
qu’elle tomba malade et qu’elle mourut.
Après la toilette funèbre,
on la déposa dans la chambre haute.
Comme Lod est près de Jaffa,
les disciples, apprenant que Pierre s’y trouvait,
lui envoyèrent deux hommes avec cet appel :
« Viens chez nous sans tarder. »
Pierre se mit en route avec eux.
À son arrivée on le fit monter à la chambre haute.
Toutes les veuves en larmes s’approchèrent de lui ;
elles lui montraient les tuniques et les manteaux
confectionnés par Dorcas
quand celle-ci était avec elles.
Pierre mit tout le monde dehors ;
il se mit à genoux et pria ;
puis il se tourna vers le corps, et il dit :
« Tabitha, lève-toi ! »
Elle ouvrit les yeux et, voyant Pierre,
elle se redressa et s’assit.
Pierre, lui donnant la main, la fit lever.
Puis il appela les fidèles et les veuves
et la leur présenta vivante.
La chose fut connue dans toute la ville de Jaffa,
et beaucoup crurent au Seigneur.
– Parole du Seigneur.
Refrain psalmique : (115, 12)
Comment rendrai-je au Seigneur
tout le bien qu’il m’a fait ?
ou :
Alléluia !
Comment rendrai-je au Seigneur
tout le bien qu’il m’a fait ?
J’élèverai la coupe du salut,
j’invoquerai le nom du Seigneur.
Je tiendrai mes promesses au Seigneur,
oui, devant tout son peuple !
Il en coûte au Seigneur
de voir mourir les siens !
Ne suis-je pas, Seigneur, ton serviteur,
moi, dont tu brisas les chaînes ?
Je t’offrirai le sacrifice d’action de grâce,
j’invoquerai le nom du Seigneur.
Acclamation : (cf. Jn 6, 63c.68c)
Alléluia. Alléluia.
Tes paroles, Seigneur,
sont esprit et elles sont vie.
Tu as les paroles de la vie éternelle.
Alléluia.
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean
En ce temps-là,
Jésus avait donné un enseignement
dans la synagogue de Capharnaüm.
Beaucoup de ses disciples, qui avaient entendu, déclarèrent :
« Cette parole est rude !
Qui peut l’entendre ? »
Jésus savait en lui-même
que ses disciples récriminaient à son sujet.
Il leur dit :
« Cela vous scandalise ?
Et quand vous verrez le Fils de l’homme
monter là où il était auparavant !…
C’est l’esprit qui fait vivre,
la chair n’est capable de rien.
Les paroles que je vous ai dites sont esprit
et elles sont vie.
Mais il y en a parmi vous qui ne croient pas. »
Jésus savait en effet depuis le commencement
quels étaient ceux qui ne croyaient pas,
et qui était celui qui le livrerait.
Il ajouta :
« Voilà pourquoi je vous ai dit
que personne ne peut venir à moi
si cela ne lui est pas donné par le Père. »
À partir de ce moment, beaucoup de ses disciples s’en retournèrent
et cessèrent de l’accompagner.
Alors Jésus dit aux Douze :
« Voulez-vous partir, vous aussi ? »
Simon-Pierre lui répondit :
« Seigneur, à qui irions-nous ?
Tu as les paroles de la vie éternelle.
Quant à nous, nous croyons,
et nous savons que tu es le Saint de Dieu. »
– Acclamons la Parole de Dieu.
Lecture du livre des Actes des Apôtres
En ces jours-là,
Saul était toujours animé d’une rage meurtrière
contre les disciples du Seigneur.
Il alla trouver le grand prêtre
et lui demanda des lettres pour les synagogues de Damas,
afin que, s’il trouvait des hommes et des femmes
qui suivaient le Chemin du Seigneur,
il les amène enchaînés à Jérusalem.
Comme il était en route et approchait de Damas,
soudain une lumière venant du ciel l’enveloppa de sa clarté.
Il fut précipité à terre ; il entendit une voix qui lui disait :
« Saul, Saul,
pourquoi me persécuter ? »
Il demanda :
« Qui es-tu, Seigneur ? »
La voix répondit :
« Je suis Jésus, celui que tu persécutes.
Relève-toi et entre dans la ville :
on te dira ce que tu dois faire. »
Ses compagnons de route s’étaient arrêtés,
muets de stupeur :
ils entendaient la voix,
mais ils ne voyaient personne.
Saul se releva de terre
et, bien qu’il eût les yeux ouverts, il ne voyait rien.
Ils le prirent par la main
pour le faire entrer à Damas.
Pendant trois jours, il fut privé de la vue
et il resta sans manger ni boire.
Or, il y avait à Damas un disciple nommé Ananie.
Dans une vision, le Seigneur lui dit :
« Ananie ! »
Il répondit :
« Me voici, Seigneur. »
Le Seigneur reprit :
« Lève-toi, va dans la rue appelée rue Droite, chez Jude :
tu demanderas un homme de Tarse nommé Saul.
Il est en prière, et il a eu cette vision :
un homme, du nom d’Ananie,
entrait et lui imposait les mains
pour lui rendre la vue. »
Ananie répondit :
« Seigneur, j’ai beaucoup entendu parler de cet homme,
et de tout le mal qu’il a fait subir à tes fidèles à Jérusalem.
Il est ici, après avoir reçu de la part des grands prêtres
le pouvoir d’enchaîner tous ceux qui invoquent ton nom. »
Mais le Seigneur lui dit :
« Va ! car cet homme est l’instrument que j’ai choisi
pour faire parvenir mon nom
auprès des nations, des rois et des fils d’Israël.
Et moi, je lui montrerai
tout ce qu’il lui faudra souffrir pour mon nom. »
Ananie partit donc
et entra dans la maison.
Il imposa les mains à Saul, en disant :
« Saul, mon frère,
celui qui m’a envoyé, c’est le Seigneur,
c’est Jésus qui t’est apparu
sur le chemin par lequel tu venais.
Ainsi, tu vas retrouver la vue,
et tu seras rempli d’Esprit Saint. »
Aussitôt tombèrent de ses yeux comme des écailles,
et il retrouva la vue.
Il se leva, puis il fut baptisé.
Alors il prit de la nourriture et les forces lui revinrent.
Il passa quelques jours à Damas avec les disciples
et, sans plus attendre, il proclamait Jésus dans les synagogues,
affirmant que celui-ci est le Fils de Dieu.
– Parole du Seigneur.
Acclamation : (Jn 6, 56)
Alléluia. Alléluia.
Qui mange ma chair et boit mon sang
demeure en moi, et moi en lui, dit le Seigneur.
Alléluia.
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean
En ce temps-là,
les Juifs se querellaient entre eux :
« Comment celui-là
peut-il nous donner sa chair à manger ? »
Jésus leur dit alors :
« Amen, amen, je vous le dis :
si vous ne mangez pas la chair du Fils de l’homme,
et si vous ne buvez pas son sang,
vous n’avez pas la vie en vous.
Celui qui mange ma chair et boit mon sang
a la vie éternelle ;
et moi, je le ressusciterai au dernier jour.
En effet, ma chair est la vraie nourriture,
et mon sang est la vraie boisson.
Celui qui mange ma chair et boit mon sang
demeure en moi,
et moi, je demeure en lui.
De même que le Père, qui est vivant, m’a envoyé,
et que moi je vis par le Père,
de même celui qui me mange,
lui aussi vivra par moi.
Tel est le pain qui est descendu du ciel :
il n’est pas comme celui que les pères ont mangé.
Eux, ils sont morts ;
celui qui mange ce pain
vivra éternellement. »
Voilà ce que Jésus a dit
alors qu’il enseignait à la synagogue de Capharnaüm.
– Acclamons la Parole de Dieu.
Lecture du livre des Actes des Apôtres
En ces jours-là,
l’ange du Seigneur adressa la parole à Philippe en disant :
« Mets-toi en marche en direction du sud,
prends la route qui descend de Jérusalem à Gaza ;
elle est déserte. »
Et Philippe se mit en marche.
Or, un Éthiopien, un eunuque,
haut fonctionnaire de Candace, la reine d’Éthiopie,
et administrateur de tous ses trésors,
était venu à Jérusalem pour adorer.
Il en revenait, assis sur son char,
et lisait le prophète Isaïe.
L’Esprit dit à Philippe :
« Approche, et rejoins ce char. »
Philippe se mit à courir,
et il entendit l’homme qui lisait le prophète Isaïe ;
alors il lui demanda :
« Comprends-tu ce que tu lis ? »
L’autre lui répondit :
« Et comment le pourrais-je
s’il n’y a personne pour me guider ? »
Il invita donc Philippe à monter et à s’asseoir à côté de lui.
Le passage de l’Écriture qu’il lisait était celui-ci :
Comme une brebis, il fut conduit à l’abattoir ;
comme un agneau muet devant le tondeur,
il n’ouvre pas la bouche.
Dans son humiliation,
il n’a pas obtenu justice.
Sa descendance, qui en parlera ?
Car sa vie est retranchée de la terre.
Prenant la parole, l’eunuque dit à Philippe :
« Dis-moi, je te prie : de qui le prophète parle-t-il ?
De lui-même, ou bien d’un autre ? »
Alors Philippe prit la parole
et, à partir de ce passage de l’Écriture,
il lui annonça la Bonne Nouvelle de Jésus.
Comme ils poursuivaient leur route,
ils arrivèrent à un point d’eau,
et l’eunuque dit :
« Voici de l’eau :
qu’est-ce qui empêche que je sois baptisé ? »
Il fit arrêter le char,
ils descendirent dans l’eau tous les deux,
et Philippe baptisa l’eunuque.
Quand ils furent remontés de l’eau,
l’Esprit du Seigneur emporta Philippe ;
l’eunuque ne le voyait plus,
mais il poursuivait sa route, tout joyeux.
Philippe se retrouva dans la ville d’Ashdod,
il annonçait la Bonne Nouvelle
dans toutes les villes où il passait
jusqu’à son arrivée à Césarée.
– Parole du Seigneur.
Refrain psalmique : (65, 1)
Acclamez Dieu, toute la terre ! ou : Alléluia !
Peuples, bénissez notre Dieu !
Faites retentir sa louange,
car il rend la vie à notre âme,
il a gardé nos pieds de la chute.
Venez, écoutez, vous tous qui craignez Dieu :
je vous dirai ce qu’il a fait pour mon âme ;
quand je poussai vers lui mon cri,
ma bouche faisait déjà son éloge.
Béni soit Dieu
qui n’a pas écarté ma prière,
ni détourné de moi son amour !
Acclamation : (Jn 6, 51)
Alléluia. Alléluia.
Moi, je suis le pain vivant qui est descendu du ciel,
dit le Seigneur ;
si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement.
Alléluia.
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean
En ce temps-là,
Jésus disait aux foules :
« Personne ne peut venir à moi,
si le Père qui m’a envoyé ne l’attire,
et moi, je le ressusciterai au dernier jour.
Il est écrit dans les prophètes :
Ils seront tous instruits par Dieu lui-même.
Quiconque a entendu le Père et reçu son enseignement
vient à moi.
Certes, personne n’a jamais vu le Père,
sinon celui qui vient de Dieu :
celui- là seul a vu le Père.
Amen, amen, je vous le dis :
il a la vie éternelle, celui qui croit.
Moi, je suis le pain de la vie.
Au désert, vos pères ont mangé la manne,
et ils sont morts ;
mais le pain qui descend du ciel
est tel que celui qui en mange ne mourra pas.
Moi, je suis le pain vivant,
qui est descendu du ciel :
si quelqu’un mange de ce pain,
il vivra éternellement.
Le pain que je donnerai, c’est ma chair,
donnée pour la vie du monde. »
– Acclamons la Parole de Dieu.
Lecture du livre des Actes des Apôtres
Le jour de la mort d’Étienne,
éclata une violente persécution
contre l’Église de Jérusalem.
Tous se dispersèrent
dans les campagnes de Judée et de Samarie,
à l’exception des Apôtres.
Des hommes religieux ensevelirent Étienne
et célébrèrent pour lui un grand deuil.
Quant à Saul, il ravageait l’Église,
il pénétrait dans les maisons,
pour en arracher hommes et femmes,
et les jeter en prison.
Ceux qui s’étaient dispersés
annonçaient la Bonne Nouvelle de la Parole
là où ils passaient.
C’est ainsi que Philippe, l’un des Sept,
arriva dans une ville de Samarie,
et là il proclamait le Christ.
Les foules, d’un même cœur,
s’attachaient à ce que disait Philippe,
car elles entendaient parler des signes qu’il accomplissait,
ou même les voyaient.
Beaucoup de possédés étaient délivrés des esprits impurs,
qui sortaient en poussant de grands cris.
Beaucoup de paralysés et de boiteux furent guéris.
Et il y eut dans cette ville une grande joie.
– Parole du Seigneur.
Refrain psalmique : (65, 1)
Acclamez Dieu, toute la terre !
ou : Alléluia !
Acclamez Dieu, toute la terre ;
fêtez la gloire de son nom,
glorifiez-le en célébrant sa louange.
Dites à Dieu : « Que tes actions sont redoutables !
« Toute la terre se prosterne devant toi,
elle chante pour toi, elle chante pour ton nom. »
Venez et voyez les hauts faits de Dieu,
ses exploits redoutables pour les fils des hommes.
Il changea la mer en terre ferme :
ils passèrent le fleuve à pied sec.
De là, cette joie qu’il nous donne.
Il règne à jamais par sa puissance.
Acclamation : (Jn 6, 40)
Alléluia. Alléluia.
Celui qui voit le Fils et croit en lui
a la vie éternelle, dit le Seigneur ;
et moi, je le ressusciterai au dernier jour.
Alléluia.
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean
En ce temps-là,
Jésus disait aux foules :
« Moi, je suis le pain de la vie.
Celui qui vient à moi n’aura jamais faim ;
celui qui croit en moi n’aura jamais soif.
Mais je vous l’ai déjà dit :
vous avez vu, et pourtant vous ne croyez pas.
Tous ceux que me donne le Père
viendront jusqu’à moi ;
et celui qui vient à moi,
je ne vais pas le jeter dehors.
Car je suis descendu du ciel
pour faire non pas ma volonté,
mais la volonté de Celui qui m’a envoyé.
Or, telle est la volonté de Celui qui m’a envoyé :
que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés,
mais que je les ressuscite au dernier jour.
Telle est la volonté de mon Père :
que celui qui voit le Fils et croit en lui
ait la vie éternelle ;
et moi, je le ressusciterai au dernier jour. »
– Acclamons la Parole de Dieu.
Lecture du livre des Actes des Apôtres
En ces jours-là,
Étienne disait au peuple, aux anciens et aux scribes :
« Vous qui avez la nuque raide,
vous dont le cœur et les oreilles sont fermés à l’Alliance,
depuis toujours vous résistez à l’Esprit Saint ;
vous êtes bien comme vos pères !
Y a-t-il un prophète que vos pères n’aient pas persécuté ?
Ils ont même tué ceux qui annonçaient d’avance la venue du Juste,
celui-là que maintenant vous venez de livrer et d’assassiner.
Vous qui aviez reçu la loi sur ordre des anges,
vous ne l’avez pas observée. »
Ceux qui écoutaient ce discours
avaient le cœur exaspéré
et grinçaient des dents contre Étienne.
Mais lui, rempli de l’Esprit Saint,
fixait le ciel du regard :
il vit la gloire de Dieu,
et Jésus debout à la droite de Dieu.
Il déclara :
« Voici que je contemple les cieux ouverts
et le Fils de l’homme debout à la droite de Dieu. »
Alors ils poussèrent de grands cris
et se bouchèrent les oreilles.
Tous ensemble, ils se précipitèrent sur lui,
l’entraînèrent hors de la ville
et se mirent à le lapider.
Les témoins avaient déposé leurs vêtements
aux pieds d’un jeune homme appelé Saul.
Étienne, pendant qu’on le lapidait, priait ainsi :
« Seigneur Jésus, reçois mon esprit. »
Puis, se mettant à genoux, il s’écria d’une voix forte :
« Seigneur, ne leur compte pas ce péché. »
Et, après cette parole, il s’endormit dans la mort.
Quant à Saul, il approuvait ce meurtre.
– Parole du Seigneur.
Refrain psalmique : (30, 6a)
En tes mains, Seigneur,
je remets mon esprit.
ou : Alléluia !
Sois le rocher qui m’abrite,
la maison fortifiée qui me sauve.
Ma forteresse et mon roc, c’est toi :
pour l’honneur de ton nom, tu me guides et me conduis.
En tes mains je remets mon esprit ;
tu me rachètes, Seigneur, Dieu de vérité.
Moi, je suis sûr du Seigneur.
Ton amour me fait danser de joie.
Sur ton serviteur, que s’illumine ta face ;
sauve-moi par ton amour.
Tu combles, à la face du monde,
ceux qui ont en toi leur refuge.
Acclamation : (Jn 6, 35)
Alléluia. Alléluia.
Moi, je suis le pain de la vie, dit le Seigneur,
celui qui vient à moi n’aura jamais faim.
Alléluia.
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean
En ce temps-là,
la foule dit à Jésus :
« Quel signe vas-tu accomplir
pour que nous puissions le voir, et te croire ?
Quelle œuvre vas-tu faire ?
Au désert, nos pères ont mangé la manne ;
comme dit l’Écriture :
Il leur a donné à manger le pain venu du ciel. »
Jésus leur répondit :
« Amen, amen, je vous le dis :
ce n’est pas Moïse
qui vous a donné le pain venu du ciel ;
c’est mon Père
qui vous donne le vrai pain venu du ciel.
Car le pain de Dieu,
c’est celui qui descend du ciel
et qui donne la vie au monde. »
Ils lui dirent alors :
« Seigneur, donne-nous toujours de ce pain-là. »
Jésus leur répondit :
« Moi, je suis le pain de la vie.
Celui qui vient à moi n’aura jamais faim ;
celui qui croit en moi n’aura jamais soif. »
– Acclamons la Parole de Dieu.
Lecture du livre des Actes des Apôtres
En ces jours-là,
Étienne, rempli de la grâce et de la puissance de Dieu,
accomplissait parmi le peuple
des prodiges et des signes éclatants.
Intervinrent alors certaines gens de la synagogue dite des Affranchis,
ainsi que des Cyrénéens et des Alexandrins,
et aussi des gens originaires
de Cilicie et de la province d’Asie.
Ils se mirent à discuter avec Étienne,
mais sans pouvoir résister
à la sagesse et à l’Esprit qui le faisaient parler.
Alors ils soudoyèrent des hommes pour qu’ils disent :
« Nous l’avons entendu prononcer
des paroles blasphématoires
contre Moïse et contre Dieu. »
Ils ameutèrent le peuple, les anciens et les scribes,
et, s’étant saisis d’Étienne à l’improviste,
ils l’amenèrent devant le Conseil suprême.
Ils produisirent de faux témoins, qui disaient :
« Cet individu ne cesse de proférer des paroles
contre le Lieu saint et contre la Loi.
Nous l’avons entendu affirmer
que ce Jésus, le Nazaréen, détruirait le Lieu saint
et changerait les coutumes que Moïse nous a transmises. »
Tous ceux qui siégeaient au Conseil suprême
avaient les yeux fixés sur Étienne,
et ils virent que son visage était comme celui d’un ange.
– Parole du Seigneur.
Refrain psalmique : (cf. 118, 1)
Heureux ceux qui marchent
suivant la loi du Seigneur !
ou : Alléluia !
Lorsque des grands accusent ton serviteur,
je médite sur tes ordres.
Je trouve mon plaisir en tes exigences :
ce sont elles qui me conseillent.
J’énumère mes voies : tu me réponds ;
apprends-moi tes commandements.
Montre-moi la voie de tes préceptes,
que je médite sur tes merveilles.
Détourne-moi de la voie du mensonge,
fais-moi la grâce de ta loi.
J’ai choisi la voie de la fidélité,
je m’ajuste à tes décisions.
Acclamation : (Mt 4, 4b)
Alléluia. Alléluia.
L’homme ne vit pas seulement de pain,
mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu.
Alléluia.
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean
Jésus avait rassasié cinq mille hommes,
et ses disciples l’avaient vu marcher sur la mer.
Le lendemain, la foule restée sur l’autre rive
se rendit compte qu’il n’y avait eu là qu’une seule barque,
et que Jésus n’y était pas monté avec ses disciples,
qui étaient partis sans lui.
Cependant, d’autres barques, venant de Tibériade,
étaient arrivées près de l’endroit où l’on avait mangé le pain
après que le Seigneur eut rendu grâce.
Quand la foule vit que Jésus n’était pas là,
ni ses disciples,
les gens montèrent dans les barques
et se dirigèrent vers Capharnaüm
à la recherche de Jésus.
L’ayant trouvé sur l’autre rive, ils lui dirent :
« Rabbi, quand es-tu arrivé ici ? »
Jésus leur répondit :
« Amen, amen, je vous le dis :
vous me cherchez,
non parce que vous avez vu des signes,
mais parce que vous avez mangé de ces pains
et que vous avez été rassasiés.
Travaillez non pas pour la nourriture qui se perd,
mais pour la nourriture qui demeure
jusque dans la vie éternelle,
celle que vous donnera le Fils de l’homme,
lui que Dieu, le Père, a marqué de son sceau. »
Ils lui dirent alors :
« Que devons-nous faire
pour travailler aux œuvres de Dieu ? »
Jésus leur répondit :
« L’œuvre de Dieu,
c’est que vous croyiez en celui qu’il a envoyé. »
– Acclamons la Parole de Dieu.
Lecture du livre des Actes des Apôtres
En ces jours-là,
les Apôtres comparaissaient devant le Conseil suprême.
Le grand prêtre les interrogea :
« Nous vous avions formellement interdit
d’enseigner au nom de celui-là,
et voilà que vous remplissez Jérusalem
de votre enseignement.
Vous voulez donc faire retomber sur nous
le sang de cet homme ! »
En réponse, Pierre et les Apôtres déclarèrent :
« Il faut obéir à Dieu
plutôt qu’aux hommes.
Le Dieu de nos pères a ressuscité Jésus,
que vous aviez exécuté en le suspendant au bois du supplice.
C’est lui que Dieu, par sa main droite, a élevé,
en faisant de lui le Prince et le Sauveur,
pour accorder à Israël la conversion et le pardon des péchés.
Quant à nous, nous sommes les témoins de tout cela,
avec l’Esprit Saint,
que Dieu a donné à ceux qui lui obéissent. »
Après avoir fait fouetter les Apôtres,
ils leur interdirent de parler au nom de Jésus,
puis ils les relâchèrent.
Quant à eux, quittant le Conseil suprême,
ils repartaient tout joyeux d’avoir été jugés dignes
de subir des humiliations pour le nom de Jésus.
– Parole du Seigneur.