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- Horaires des messes
Acclamation : (Jn 8, 31b-32)
Alléluia. Alléluia.
Si vous demeurez dans ma parole,
vous êtes vraiment mes disciples ;
alors vous connaîtrez la vérité, dit le Seigneur.
Alléluia.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
En ce temps-là,
Jésus disait au chef des pharisiens qui l’avait invité :
« Quand tu donnes un déjeuner ou un dîner,
n’invite pas tes amis, ni tes frères,
ni tes parents, ni de riches voisins ;
sinon, eux aussi te rendraient l’invitation
et ce serait pour toi un don en retour.
Au contraire, quand tu donnes une réception,
invite des pauvres, des estropiés,
des boiteux, des aveugles ;
heureux seras-tu,
parce qu’ils n’ont rien à te donner en retour :
cela te sera rendu à la résurrection des justes. »
– Acclamons la Parole de Dieu.
Lecture du livre du Deutéronome
Moïse disait au peuple :
« Tu craindras le Seigneur ton Dieu.
Tous les jours de ta vie,
toi, ainsi que ton fils et le fils de ton fils,
tu observeras tous ses décrets et ses commandements,
que je te prescris aujourd’hui,
et tu auras longue vie.
Israël, tu écouteras,
tu veilleras à mettre en pratique
ce qui t’apportera bonheur et fécondité,
dans un pays ruisselant de lait et de miel,
comme te l’a dit le Seigneur, le Dieu de tes pères.
Écoute, Israël :
le Seigneur notre Dieu est l’Unique.
Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur,
de toute ton âme et de toute ta force.
Ces paroles que je te donne aujourd’hui
resteront dans ton cœur. »
– Parole du Seigneur.
Refrain psalmique : (Ps 17, 2a)
Je t’aime, Seigneur, ma force.
Je t’aime, Seigneur, ma force :
Seigneur, mon roc, ma forteresse,
Dieu mon libérateur, le rocher qui m’abrite,
mon bouclier, mon fort, mon arme de victoire !
Louange à Dieu !
Quand je fais appel au Seigneur,
je suis sauvé de tous mes ennemis.
Vive le Seigneur ! Béni soit mon Rocher !
Qu’il triomphe, le Dieu de ma victoire,
Il donne à son roi de grandes victoires,
il se montre fidèle à son messie.
Lecture de la lettre aux Hébreux
Frères,
dans l’ancienne Alliance,
un grand nombre de prêtres se sont succédé
parce que la mort les empêchait de rester en fonction.
Jésus, lui, parce qu’il demeure pour l’éternité,
possède un sacerdoce qui ne passe pas.
C’est pourquoi il est capable de sauver d’une manière définitive
ceux qui par lui s’avancent vers Dieu,
car il est toujours vivant
pour intercéder en leur faveur.
C’est bien le grand prêtre qu’il nous fallait :
saint, innocent, immaculé ;
séparé maintenant des pécheurs,
il est désormais plus haut que les cieux.
Il n’a pas besoin, comme les autres grands prêtres,
d’offrir chaque jour des sacrifices,
d’abord pour ses péchés personnels,
puis pour ceux du peuple ;
cela, il l’a fait une fois pour toutes
en s’offrant lui-même.
La loi de Moïse établit comme grands prêtres
des hommes remplis de faiblesse ;
mais la parole du serment divin, qui vient après la Loi,
établit comme grand prêtre le Fils,
conduit pour l’éternité à sa perfection.
– Parole du Seigneur.
Acclamation : (Jn 14, 23)
Alléluia. Alléluia.
Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, dit le Seigneur ;
mon Père l’aimera, et nous viendrons vers lui.
Alléluia.
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc
En ce temps-là,
un scribe s’avança vers Jésus pour lui demander :
« Quel est le premier de tous les commandements ? »
Jésus lui fit cette réponse :
« Voici le premier :
Écoute, Israël :
le Seigneur notre Dieu est l’unique Seigneur.
Tu aimeras le Seigneur ton Dieu
de tout ton cœur, de toute ton âme,
de tout ton esprit et de toute ta force.
Et voici le second :
Tu aimeras ton prochain comme toi-même.
Il n’y a pas de commandement plus grand que ceux-là. »
Le scribe reprit :
« Fort bien, Maître,
tu as dit vrai :
Dieu est l’Unique
et il n’y en a pas d’autre que lui.
L’aimer de tout son cœur,
de toute son intelligence, de toute sa force,
et aimer son prochain comme soi-même,
vaut mieux que toute offrande d’holocaustes et de sacrifices. »
Jésus, voyant qu’il avait fait une remarque judicieuse,
lui dit :
« Tu n’es pas loin du royaume de Dieu. »
Et personne n’osait plus l’interroger.
– Acclamons la Parole de Dieu.
Lecture du livre de la Sagesse
Les âmes des justes sont dans la main de Dieu ;
aucun tourment n’a de prise sur eux.
Aux yeux de l’insensé, ils ont paru mourir ;
leur départ est compris comme un malheur,
et leur éloignement, comme une fin :
mais ils sont dans la paix.
Au regard des hommes, ils ont subi un châtiment,
mais l’espérance de l’immortalité les comblait.
Après de faibles peines,
de grands bienfaits les attendent,
car Dieu les a mis à l’épreuve
et trouvés dignes de lui.
Comme l’or au creuset, il les a éprouvés ;
comme une offrande parfaite, il les accueille.
Au temps de sa visite, ils resplendiront :
comme l’étincelle qui court sur la paille, ils avancent.
Ils jugeront les nations, ils auront pouvoir sur les peuples,
et le Seigneur régnera sur eux pour les siècles.
Qui met en lui sa foi comprendra la vérité ;
ceux qui sont fidèles resteront, dans l’amour, près de lui.
Pour ses amis, grâce et miséricorde :
il visitera ses élus.
– Parole du Seigneur.
Refrain psalmique : (26, 13)
J’en suis sûr, je verrai les bontés du Seigneur
sur la terre des vivants.
Le Seigneur est ma lumière et mon salut ;
de qui aurais-je crainte ?
Le Seigneur est le rempart de ma vie ;
devant qui tremblerais-je ?
J’ai demandé une chose au Seigneur,
la seule que je cherche :
habiter la maison du Seigneur
tous les jours de ma vie,
pour admirer le Seigneur dans sa beauté
et m’attacher à son temple.
Écoute, Seigneur, je t’appelle !
Pitié ! Réponds-moi !
Mon cœur m’a redit ta parole :
« Cherchez ma face. »
C’est ta face, Seigneur, que je cherche :
ne me cache pas ta face.
Mais j’en suis sûr, je verrai les bontés du Seigneur
sur la terre des vivants.
« Espère le Seigneur, sois fort et prends courage ;
espère le Seigneur. »
Lecture de la première lettre de saint Paul apôtre aux Corinthiens
Frères,
c’est un mystère que je vous annonce :
nous ne mourrons pas tous, mais tous nous serons transformés,
et cela en un instant, en un clin d’œil,
quand, à la fin, la trompette retentira.
Car elle retentira, et les morts ressusciteront, impérissables,
et nous, nous serons transformés.
Il faut en effet que cet être périssable que nous sommes
revête ce qui est impérissable ;
il faut que cet être mortel revête l’immortalité.
Et quand cet être périssable
aura revêtu ce qui est impérissable,
quand cet être mortel
aura revêtu l’immortalité,
alors se réalisera la parole de l’Écriture :
La mort a été engloutie dans la victoire.
Ô Mort, où est ta victoire ?
Ô Mort, où est-il, ton aiguillon ?
L’aiguillon de la mort,
c’est le péché ;
ce qui donne force au péché,
c’est la Loi.
Rendons grâce à Dieu qui nous donne la victoire
par notre Seigneur Jésus Christ.
– Parole du Seigneur.
Acclamation : (Jn 11, 25a.26)
Alléluia. Alléluia.
Moi, je suis la résurrection et la vie, dit le Seigneur.
Celui qui croit en moi ne mourra jamais.
Alléluia.
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean
En ce temps-là,
Jésus disait aux foules :
« Tout ceux que me donne le Père
viendront jusqu’à moi ;
et celui qui vient à moi,
je ne vais pas le jeter dehors.
Car je suis descendu du ciel
pour faire non pas ma volonté,
mais la volonté de Celui qui m’a envoyé.
Or, telle est la volonté de Celui qui m’a envoyé :
que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés,
mais que je les ressuscite au dernier jour.
Telle est la volonté de mon Père :
que celui qui voit le Fils et croit en lui
ait la vie éternelle ;
et moi, je le ressusciterai au dernier jour. »
– Acclamons la Parole de Dieu.
Lecture de l'Apocalypse de saint Jean
Moi, Jean,
j’ai vu un ange
qui montait du côté où le soleil se lève,
avec le sceau qui imprime la marque du Dieu vivant ;
d’une voix forte, il cria aux quatre anges
qui avaient reçu le pouvoir de faire du mal à la terre et à la mer :
« Ne faites pas de mal à la terre,
ni à la mer, ni aux arbres,
avant que nous ayons marqué du sceau
le front des serviteurs de notre Dieu. »
Et j’entendis le nombre de ceux qui étaient marqués du sceau :
ils étaient cent quarante-quatre mille,
de toutes les tribus des fils d’Israël.
Après cela, j’ai vu :
et voici une foule immense,
que nul ne pouvait dénombrer,
une foule de toutes nations, tribus, peuples et langues.
Ils se tenaient debout devant le Trône et devant l’Agneau,
vêtus de robes blanches, avec des palmes à la main.
Et ils s’écriaient d’une voix forte :
« Le salut appartient à notre Dieu
qui siège sur le Trône
et à l’Agneau ! »
Tous les anges se tenaient debout autour du Trône,
autour des Anciens et des quatre Vivants ;
se jetant devant le Trône, face contre terre,
ils se prosternèrent devant Dieu.
Et ils disaient :
« Amen !
Louange, gloire, sagesse et action de grâce,
honneur, puissance et force
à notre Dieu, pour les siècles des siècles ! Amen ! »
L’un des Anciens prit alors la parole et me dit :
« Ces gens vêtus de robes blanches,
qui sont-ils, et d’où viennent-ils ? »
Je lui répondis :
« Mon seigneur, toi, tu le sais. »
Il me dit :
« Ceux-là viennent de la grande épreuve ;
ils ont lavé leurs robes,
ils les ont blanchies par le sang de l’Agneau. »
– Parole du Seigneur.
Lecture de la première lettre de saint Jean
Bien-aimés,
voyez quel grand amour nous a donné le Père
pour que nous soyons appelés enfants de Dieu
– et nous le sommes.
Voici pourquoi le monde ne nous connaît pas :
c’est qu’il n’a pas connu Dieu.
Bien-aimés,
dès maintenant, nous sommes enfants de Dieu,
mais ce que nous serons n’a pas encore été manifesté.
Nous le savons : quand cela sera manifesté,
nous lui serons semblables
car nous le verrons tel qu’il est.
Et quiconque met en lui une telle espérance
se rend pur comme lui-même est pur.
– Parole du Seigneur.
Acclamation : (Mt 11, 28)
Alléluia. Alléluia.
Venez à moi,
vous tous qui peinez sous le poids du fardeau,
dit le Seigneur,
et moi, je vous procurerai le repos.
Alléluia.
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu
En ce temps-là,
voyant les foules, Jésus gravit la montagne.
Il s’assit, et ses disciples s’approchèrent de lui.
Alors, ouvrant la bouche, il les enseignait.
Il disait :
« Heureux les pauvres de cœur,
car le royaume des Cieux est à eux.
Heureux ceux qui pleurent,
car ils seront consolés.
Heureux les doux,
car ils recevront la terre en héritage.
Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice,
car ils seront rassasiés.
Heureux les miséricordieux,
car ils obtiendront miséricorde.
Heureux les cœurs purs,
car ils verront Dieu.
Heureux les artisans de paix,
car ils seront appelés fils de Dieu.
Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice,
car le royaume des Cieux est à eux.
Heureux êtes-vous si l’on vous insulte,
si l’on vous persécute
et si l’on dit faussement toute sorte de mal contre vous,
à cause de moi.
Réjouissez-vous, soyez dans l’allégresse,
car votre récompense est grande dans les cieux ! »
– Acclamons la Parole de Dieu.
Lecture de la lettre de saint Paul apôtre aux Éphésiens
Frères,
puisez votre énergie dans le Seigneur
et dans la vigueur de sa force.
Revêtez l’équipement de combat donné par Dieu,
afin de pouvoir tenir contre les manœuvres du diable.
Car nous ne luttons pas contre des êtres de sang et de chair,
mais contre les Dominateurs de ce monde de ténèbres,
les Principautés, les Souverainetés,
les esprits du mal qui sont dans les régions célestes.
Pour cela, prenez l’équipement de combat donné par Dieu ;
ainsi, vous pourrez résister
quand viendra le jour du malheur,
et tout mettre en œuvre pour tenir bon.
Oui, tenez bon,
ayant autour des reins le ceinturon de la vérité,
portant la cuirasse de la justice,
les pieds chaussés de l’ardeur à annoncer l’Évangile de la paix,
et ne quittant jamais le bouclier de la foi,
qui vous permettra d’éteindre
toutes les flèches enflammées du Mauvais.
Prenez le casque du salut
et le glaive de l’Esprit, c’est-à-dire la parole de Dieu.
En toute circonstance,
que l’Esprit vous donne de prier et de supplier :
restez éveillés,
soyez assidus à la supplication pour tous les fidèles.
Priez aussi pour moi :
qu’une parole juste me soit donnée
quand j’ouvre la bouche pour faire connaître avec assurance
le mystère de l’Évangile
dont je suis l’ambassadeur, dans mes chaînes.
Priez donc afin que je trouve dans l’Évangile
pleine assurance pour parler comme je le dois.
– Parole du Seigneur.
Refrain psalmique : (Ps 143, 1a)
Béni soit le Seigneur, mon rocher !
Béni soit le Seigneur, mon rocher !
Il exerce mes mains pour le combat,
il m’entraîne à la bataille.
Il est mon allié, ma forteresse,
ma citadelle, celui qui me libère ;
il est le bouclier qui m’abrite,
il me donne pouvoir sur mon peuple.
Pour toi, je chanterai un chant nouveau,
pour toi, je jouerai sur la harpe à dix cordes,
pour toi qui donnes aux rois la victoire
et sauves de l’épée meurtrière David, ton serviteur.
Acclamation : (Lc 19, 38 ; 2, 14)
Alléluia. Alléluia.
Béni soit notre roi,
celui qui vient au nom du Seigneur.
Paix dans le ciel et gloire au plus haut des cieux !
Alléluia.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
En ce jour-là,
quelques pharisiens s’approchèrent de Jésus pour lui dire :
« Pars, va-t’en d’ici :
Hérode veut te tuer. »
Il leur répliqua :
« Allez dire à ce renard :
voici que j’expulse les démons et je fais des guérisons
aujourd’hui et demain,
et, le troisième jour, j’arrive au terme.
Mais il me faut continuer ma route
aujourd’hui, demain et le jour suivant,
car il ne convient pas
qu’un prophète périsse en dehors de Jérusalem.
Jérusalem, Jérusalem,
toi qui tues les prophètes
et qui lapides ceux qui te sont envoyés,
combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants
comme la poule rassemble ses poussins sous ses ailes,
et vous n’avez pas voulu !
Voici que votre temple est abandonné à vous-mêmes.
Je vous le déclare :
vous ne me verrez plus
jusqu’à ce que vienne le jour où vous direz :
Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! »
– Acclamons la Parole de Dieu.
Lecture de la lettre de saint Paul apôtre aux Éphésiens
Frères,
par respect pour le Christ, soyez soumis les uns aux autres.
Vous, les enfants,
obéissez à vos parents dans le Seigneur,
car c’est cela qui est juste :
Honore ton père et ta mère,
c’est le premier commandement qui soit assorti d’une promesse :
ainsi tu seras heureux
et tu auras longue vie sur la terre.
Et vous, les parents,
ne poussez pas vos enfants à la colère,
mais élevez-les en leur donnant une éducation et des avertissements
inspirés par le Seigneur.
Vous, les esclaves, obéissez à vos maîtres d’ici-bas
comme au Christ,
avec crainte et profond respect,
dans la simplicité de votre cœur.
Ne le faites pas seulement sous leurs yeux,
par souci de plaire à des hommes,
mais comme des esclaves du Christ
qui accomplissent la volonté de Dieu de tout leur cœur,
et qui font leur travail d’esclaves volontiers,
comme pour le Seigneur et non pas pour des hommes.
Car vous savez bien que chacun, qu’il soit esclave ou libre,
sera rétribué par le Seigneur
selon le bien qu’il aura fait.
Et vous, les maîtres,
agissez de même avec vos esclaves,
laissez de côté les menaces.
Car vous savez bien que, pour eux comme pour vous,
le Maître est dans le ciel,
et il est impartial envers les personnes.
– Parole du Seigneur.
Refrain psalmique : (Ps 144, 13a)
Le Seigneur est vrai en tout ce qu’il dit.
Que tes œuvres, Seigneur, te rendent grâce
et que tes fidèles te bénissent !
Ils diront la gloire de ton règne,
ils parleront de tes exploits.
Ils annonceront aux hommes tes exploits,
la gloire et l’éclat de ton règne :
ton règne, un règne éternel,
ton empire, pour les âges des âges.
Le Seigneur est vrai en tout ce qu’il dit,
fidèle en tout ce qu’il fait.
Le Seigneur soutient tous ceux qui tombent,
il redresse tous les accablés.
Acclamation : (cf. 2 Th 2, 14)
Alléluia. Alléluia.
Par l’annonce de l’Évangile,
Dieu nous appelle à partager
la gloire de notre Seigneur Jésus Christ.
Alléluia.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
En ce temps-là,
tandis qu’il faisait route vers Jérusalem,
Jésus traversait villes et villages en enseignant.
Quelqu’un lui demanda :
« Seigneur, n’y a-t-il que peu de gens qui soient sauvés ? »
Jésus leur dit :
« Efforcez-vous d’entrer par la porte étroite,
car, je vous le déclare,
beaucoup chercheront à entrer
et n’y parviendront pas.
Lorsque le maître de maison se sera levé
pour fermer la porte,
si vous, du dehors, vous vous mettez à frapper à la porte,
en disant :
“Seigneur, ouvre-nous”,
il vous répondra :
“Je ne sais pas d’où vous êtes.”
Alors vous vous mettrez à dire :
“Nous avons mangé et bu en ta présence,
et tu as enseigné sur nos places.”
Il vous répondra :
“Je ne sais pas d’où vous êtes.
Éloignez-vous de moi,
vous tous qui commettez l’injustice.”
Là, il y aura des pleurs et des grincements de dents,
quand vous verrez Abraham, Isaac et Jacob, et tous les prophètes
dans le royaume de Dieu,
et que vous-mêmes, vous serez jetés dehors.
Alors on viendra de l’orient et de l’occident,
du nord et du midi,
prendre place au festin dans le royaume de Dieu.
Oui, il y a des derniers qui seront premiers,
et des premiers qui seront derniers. »
– Acclamons la Parole de Dieu.
Lecture de la lettre de saint Paul apôtre aux Éphésiens
Frères,
par respect pour le Christ,
soyez soumis les uns aux autres ;
les femmes, à leur mari, comme au Seigneur Jésus ;
car, pour la femme, le mari est la tête,
tout comme, pour l’Église, le Christ est la tête,
lui qui est le Sauveur de son corps.
Eh bien ! puisque l’Église se soumet au Christ,
qu’il en soit toujours de même pour les femmes
à l’égard de leur mari.
Vous, les hommes,
aimez votre femme à l’exemple du Christ :
il a aimé l’Église,
il s’est livré lui-même pour elle,
afin de la rendre sainte
en la purifiant par le bain de l’eau baptismale,
accompagné d’une parole ;
il voulait se la présenter à lui-même, cette Église,
resplendissante,
sans tache, ni ride, ni rien de tel ;
il la voulait sainte et immaculée.
C’est de la même façon que les maris doivent aimer leur femme :
comme leur propre corps.
Celui qui aime sa femme s’aime soi-même.
Jamais personne n’a méprisé son propre corps :
au contraire, on le nourrit, on en prend soin.
C’est ce que fait le Christ pour l’Église,
parce que nous sommes les membres de son corps.
Comme dit l’Écriture :
À cause de cela,
l’homme quittera son père et sa mère,
il s’attachera à sa femme,
et tous deux ne feront plus qu’un.
Ce mystère est grand :
je le dis en référence au Christ et à l’Église.
Pour en revenir à vous,
chacun doit aimer sa propre femme comme lui-même,
et la femme doit avoir du respect pour son mari.
– Parole du Seigneur.
Refrain psalmique : (Ps 127, 1a)
Heureux qui craint le Seigneur !
Heureux qui craint le Seigneur
et marche selon ses voies !
Tu te nourriras du travail de tes mains :
Heureux es-tu ! À toi, le bonheur !
Ta femme sera dans ta maison
comme une vigne généreuse,
et tes fils, autour de la table,
comme des plants d’olivier.
Voilà comment sera béni
l’homme qui craint le Seigneur.
De Sion, que le Seigneur te bénisse !
Tu verras le bonheur de Jérusalem tous les jours de ta vie.