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- Horaires des messes
Lecture du livre de Josué
En ces jours-là,
le Seigneur dit à Josué :
« Aujourd’hui,
je vais commencer à te grandir devant tout Israël,
pour qu’il sache que je suis avec toi
comme j’ai été avec Moïse.
Toi, tu donneras cet ordre
aux prêtres qui portent l’arche d’Alliance :
“Lorsque vous serez arrivés au bord du Jourdain,
vous vous arrêterez dans le lit du fleuve.” »
Josué dit ensuite aux fils d’Israël :
« Approchez, écoutez les paroles du Seigneur votre Dieu.
À ceci, vous reconnaîtrez que le Dieu vivant est au milieu de vous,
et qu’il vous mettra en possession du pays des Cananéens,
voici que l’arche de l’Alliance du Seigneur de toute la terre
va passer le Jourdain devant vous.
Aussitôt que les prêtres
qui portent l’arche du Seigneur de toute la terre
auront posé la plante de leurs pieds
dans les eaux du Jourdain,
les eaux qui sont en amont seront coupées,
et elles s’arrêteront en formant une seule masse. »
Quand le peuple leva le camp pour passer le Jourdain,
les prêtres portaient l’arche d’Alliance en tête du peuple.
Or, le Jourdain coule à pleins bords
pendant toute la saison des moissons.
Dès que les prêtres qui portaient l’arche
furent arrivés au Jourdain, et que leurs pieds touchèrent l’eau,
les eaux s’arrêtèrent en amont
et se dressèrent comme une seule masse
sur une grande distance,
à partir d’Adame, ville voisine de Sartane ;
et en aval, les eaux achevèrent de s’écouler
vers la mer de la Araba, la mer Morte.
Le peuple traversa à la hauteur de Jéricho.
Les prêtres qui portaient l’arche de l’Alliance du Seigneur
restèrent immobiles, sur la terre sèche, au milieu du Jourdain.
Alors tout Israël traversa à pied sec,
jusqu’à ce que toute la nation eût fini de passer le Jourdain.
– Parole du Seigneur.
Refrain psalmique :
Alléluia !
Quand Israël sortit d’Égypte,
et Jacob, de chez un peuple étranger,
Juda fut pour Dieu un sanctuaire,
Israël devint son domaine.
La mer voit et s’enfuit,
le Jourdain retourne en arrière.
Comme des béliers, bondissent les montagnes,
et les collines, comme des agneaux.
Qu’as-tu, mer, à t’enfuir,
Jourdain, à retourner en arrière ?
Montagnes, pourquoi bondir comme des béliers,
collines, comme des agneaux ?
Acclamation : (Ps 118, 135)
Alléluia. Alléluia.
Pour ton serviteur, que ton visage s’illumine :
apprends-moi tes commandements.
Alléluia.
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu
En ce temps-là,
Pierre s’approcha de Jésus pour lui demander :
« Seigneur, lorsque mon frère commettra des fautes contre moi,
combien de fois dois-je lui pardonner ?
Jusqu’à sept fois ? »
Jésus lui répondit :
« Je ne te dis pas jusqu’à sept fois,
mais jusqu’à 70 fois sept fois.
Ainsi, le royaume des Cieux est comparable
à un roi qui voulut régler ses comptes avec ses serviteurs.
Il commençait,
quand on lui amena quelqu’un
qui lui devait dix mille talents
(c’est-à-dire soixante millions de pièces d’argent).
Comme cet homme n’avait pas de quoi rembourser,
le maître ordonna de le vendre,
avec sa femme, ses enfants et tous ses biens,
en remboursement de sa dette.
Alors, tombant à ses pieds,
le serviteur demeurait prosterné et disait :
“Prends patience envers moi,
et je te rembourserai tout.”
Saisi de compassion, le maître de ce serviteur
le laissa partir et lui remit sa dette.
Mais, en sortant, ce serviteur trouva un de ses compagnons
qui lui devait cent pièces d’argent.
Il se jeta sur lui pour l’étrangler, en disant :
“Rembourse ta dette !”
Alors, tombant à ses pieds, son compagnon le suppliait :
“Prends patience envers moi,
et je te rembourserai.”
Mais l’autre refusa et le fit jeter en prison
jusqu’à ce qu’il ait remboursé ce qu’il devait.
Ses compagnons, voyant cela,
furent profondément attristés
et allèrent raconter à leur maître
tout ce qui s’était passé.
Alors celui-ci le fit appeler et lui dit :
“Serviteur mauvais !
je t’avais remis toute cette dette
parce que tu m’avais supplié.
Ne devais-tu pas, à ton tour,
avoir pitié de ton compagnon,
comme moi-même j’avais eu pitié de toi ?”
Dans sa colère, son maître le livra aux bourreaux
jusqu’à ce qu’il eût remboursé tout ce qu’il devait.
C’est ainsi que mon Père du ciel vous traitera,
si chacun de vous ne pardonne pas à son frère du fond du cœur. »
Lorsque Jésus eut terminé ce discours,
il s’éloigna de la Galilée
et se rendit dans le territoire de la Judée,
au-delà du Jourdain.
– Acclamons la Parole de Dieu.
Lecture du livre du Deutéronome
En ces jours-là,
Moïse monta des steppes de Moab au mont Nébo,
sur un sommet qui est en face de Jéricho.
Le Seigneur lui fit voir tout le pays :
Galaad jusqu’à Dane,
tout Nephtali, le pays d’Éphraïm et de Manassé,
tout le pays de Juda jusqu’à la Méditerranée,
le Néguev, la région du Jourdain,
la vallée de Jéricho ville des Palmiers, jusqu’à Soar.
Le Seigneur lui dit :
« Ce pays que tu vois,
j’ai juré à Abraham, à Isaac et à Jacob
de le donner à leur descendance.
Je te le fais voir, mais tu n’y entreras pas. »
Moïse, le serviteur du Seigneur,
mourut là, au pays de Moab,
selon la parole du Seigneur.
On l’enterra dans la vallée qui est en face de Beth-Péor,
au pays de Moab.
Mais aujourd’hui encore,
personne ne sait où se trouve son tombeau.
Moïse avait cent vingt ans quand il mourut ;
sa vue n’avait pas baissé, sa vitalité n’avait pas diminué.
Les fils d’Israël pleurèrent Moïse dans les steppes de Moab,
pendant trente jours.
C’est alors que s’achevèrent les jours du deuil de Moïse.
Josué, fils de Noun, était rempli de l’esprit de sagesse,
parce que Moïse lui avait imposé les mains.
Les fils d’Israël lui obéirent,
ils firent ce que le Seigneur avait prescrit à Moïse.
Il ne s’est plus levé en Israël un prophète comme Moïse,
lui que le Seigneur rencontrait face à face.
Que de signes et de prodiges
le Seigneur l’avait envoyé accomplir en Égypte,
devant Pharaon, tous ses serviteurs et tout son pays !
Avec quelle main puissante, quel pouvoir redoutable,
Moïse avait agi aux yeux de tout Israël !
– Parole du Seigneur.
Refrain psalmique : (Ps 65, 20a.9a)
Béni soit Dieu, car il rend la vie à notre âme.
Acclamez Dieu, toute la terre ;
fêtez la gloire de son nom,
glorifiez-le en célébrant sa louange.
Dites à Dieu : « Que tes actions sont redoutables ! »
Venez et voyez les hauts faits de Dieu,
ses exploits redoutables pour les fils des hommes.
Peuples, bénissez notre Dieu !
Faites retentir sa louange.
Venez, écoutez, vous tous qui craignez Dieu :
je vous dirai ce qu’il a fait pour mon âme ;
quand je poussai vers lui mon cri,
ma bouche faisait déjà son éloge.
Acclamation : (cf. 2 Co 5, 19)
Alléluia. Alléluia.
Dans le Christ, Dieu réconciliait le monde avec lui :
il a mis dans notre bouche la parole de la réconciliation.
Alléluia.
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu
En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
« Si ton frère a commis un péché contre toi,
va lui faire des reproches seul à seul.
S’il t’écoute, tu as gagné ton frère.
S’il ne t’écoute pas,
prends en plus avec toi une ou deux personnes
afin que toute l’affaire soit réglée
sur la parole de deux ou trois témoins.
S’il refuse de les écouter,
dis-le à l’assemblée de l’Église ;
s’il refuse encore d’écouter l’Église,
considère-le comme un païen et un publicain.
Amen, je vous le dis :
tout ce que vous aurez lié sur la terre
sera lié dans le ciel,
et tout ce que vous aurez délié sur la terre
sera délié dans le ciel.
Et pareillement, amen, je vous le dis,
si deux d’entre vous sur la terre
se mettent d’accord pour demander quoi que ce soit,
ils l’obtiendront de mon Père qui est aux cieux.
En effet, quand deux ou trois sont réunis en mon nom,
je suis là, au milieu d’eux. »
– Acclamons la Parole de Dieu.
Lecture du livre du Deutéronome
Moïse prononça ces paroles devant tout Israël :
« Maintenant que j’ai cent vingt ans,
je ne peux plus être votre chef.
Le Seigneur m’a dit :
“Ce Jourdain, tu ne le passeras pas !”
C’est le Seigneur votre Dieu qui passera devant vous ;
il anéantira les nations que vous rencontrerez,
et vous donnera leur territoire.
Et c’est Josué qui passera le Jourdain à votre tête,
comme l’a dit le Seigneur.
Le Seigneur traitera les nations
comme il a traité les rois des Amorites,
Séhone et Og, et leur pays,
tous ceux qu’il a exterminés.
Le Seigneur vous les livrera,
et vous les traiterez exactement comme je vous l’ai ordonné.
Soyez forts et courageux,
ne craignez pas, n’ayez pas peur devant eux :
le Seigneur votre Dieu marche lui-même avec vous ;
il ne vous lâchera pas, il ne vous abandonnera pas. »
Alors Moïse appela Josué,
et lui dit en présence de tout Israël :
« Sois fort et courageux :
c’est toi qui vas entrer avec ce peuple dans le pays
que le Seigneur a promis par serment à ses pères,
c’est toi qui vas remettre au peuple son héritage.
C’est le Seigneur qui marchera devant toi,
c’est lui qui sera avec toi ;
il ne te lâchera pas, il ne t’abandonnera pas.
Ne crains pas, ne t’effraie pas ! »
– Parole du Seigneur.
Refrain psalmique : (Dt 32, 9a)
Le lot du Seigneur, c’est son peuple.
C’est le nom du Seigneur que j’invoque ;
à notre Dieu, reportez la grandeur.
Il est le Rocher : son œuvre est parfaite ;
tous ses chemins ne sont que justice.
Rappelle-toi les jours de jadis,
pénètre le cours des âges.
Interroge ton père, il t’instruira ;
les anciens te le diront.
Quand le Très-Haut dota les nations,
quand il sépara les fils d’Adam,
il fixa les frontières des peuples
d’après le nombre des fils de Dieu.
Mais le lot du Seigneur, ce fut son peuple,
Jacob, sa part d’héritage.
Le Seigneur seul l’a conduit :
pas de dieu étranger auprès de lui.
Acclamation : (cf. Mt 11, 29ab)
Alléluia. Alléluia.
Prenez sur vous mon joug,
devenez mes disciples, dit le Seigneur,
car je suis doux et humble de cœur.
Alléluia.
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu
À ce moment-là, les disciples s’approchèrent de Jésus et lui dirent :
« Qui donc est le plus grand
dans le royaume des Cieux ? »
Alors Jésus appela un petit enfant ;
il le plaça au milieu d’eux,
et il déclara :
« Amen, je vous le dis :
si vous ne changez pas
pour devenir comme les enfants,
vous n’entrerez pas dans le royaume des Cieux.
Mais celui qui se fera petit comme cet enfant,
celui-là est le plus grand dans le royaume des Cieux.
Et celui qui accueille un enfant comme celui-ci en mon nom,
il m’accueille, moi.
Gardez-vous de mépriser un seul de ces petits,
car, je vous le dis, leurs anges dans les cieux
voient sans cesse la face de mon Père qui est aux cieux.
Quel est votre avis ?
Si un homme possède cent brebis
et que l’une d’entre elles s’égare,
ne va-t-il pas laisser les 99 autres
dans la montagne
pour partir à la recherche de la brebis égarée ?
Et, s’il arrive à la retrouver,
amen, je vous le dis :
il se réjouit pour elle
plus que pour les 99
qui ne se sont pas égarées.
Ainsi, votre Père qui est aux cieux
ne veut pas qu’un seul de ces petits soit perdu. »
– Acclamons la Parole de Dieu.
Lecture du livre du Deutéronome
Moïse disait au peuple :
« Maintenant, sais-tu, Israël, ce que le Seigneur ton Dieu te demande ?
Craindre le Seigneur ton Dieu,
suivre tous ses chemins,
aimer le Seigneur ton Dieu,
le servir de tout ton cœur et de toute ton âme,
garder les commandements et les décrets du Seigneur
que je te donne aujourd’hui pour ton bien.
C’est au Seigneur ton Dieu qu’appartiennent
les cieux et les hauteurs des cieux,
la terre et tout ce qu’elle renferme.
Et pourtant, c’est uniquement à tes pères
que le Seigneur ton Dieu s’est attaché par amour.
Après eux, entre tous les peuples,
c’est leur descendance qu’il a choisie,
ce qu’il fait encore aujourd’hui avec vous.
Pratiquez la circoncision du cœur,
n’ayez plus la nuque raide,
car le Seigneur votre Dieu est le Dieu des dieux
et le Seigneur des seigneurs,
le Dieu grand, vaillant et redoutable,
qui est impartial et ne se laisse pas acheter.
C’est lui qui rend justice à l’orphelin et à la veuve,
qui aime l’immigré,
et qui lui donne nourriture et vêtement.
Aimez donc l’immigré,
car au pays d’Égypte vous étiez des immigrés.
Tu craindras le Seigneur ton Dieu,
tu le serviras,
c’est à lui que tu resteras attaché,
c’est par son nom que tu prêteras serment.
Il est ton Dieu, c’est lui que tu dois louer :
il a fait pour toi ces choses grandes et redoutables
que tu as vues de tes yeux.
Quand tes pères sont arrivés en Égypte,
ils n’étaient que 70 ;
mais à présent le Seigneur votre Dieu
vous a rendus aussi nombreux que les étoiles du ciel. »
– Parole du Seigneur.
Refrain psalmique : (Ps 147, 12a)
Glorifie le Seigneur, Jérusalem !
ou :
Alléluia !
Glorifie le Seigneur, Jérusalem !
Célèbre ton Dieu, ô Sion !
Il a consolidé les barres de tes portes,
dans tes murs il a béni tes enfants.
Il fait régner la paix à tes frontières,
et d’un pain de froment te rassasie.
Il envoie sa parole sur la terre :
rapide, son verbe la parcourt.
Il révèle sa parole à Jacob,
ses volontés et ses lois à Israël.
Pas un peuple qu’il ait ainsi traité ;
nul autre n’a connu ses volontés.
Acclamation : (cf. 2 Th 2, 14)
Alléluia. Alléluia.
Par l’annonce de l’Évangile,
Dieu vous appelle à partager
la gloire de notre Seigneur Jésus Christ.
Alléluia.
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu
En ce temps-là,
comme Jésus et les disciples étaient réunis en Galilée,
il leur dit :
« Le Fils de l’homme va être livré aux mains des hommes ;
ils le tueront
et, le troisième jour, il ressuscitera. »
Et ils furent profondément attristés.
Comme ils arrivaient à Capharnaüm,
ceux qui perçoivent la redevance des deux drachmes pour le Temple
vinrent trouver Pierre et lui dirent :
« Votre maître paye bien les deux drachmes, n’est-ce pas ? »
Il répondit :
« Oui. »
Quand Pierre entra dans la maison,
Jésus prit la parole le premier :
« Simon, quel est ton avis ?
Les rois de la terre,
de qui perçoivent-ils les taxes ou l’impôt ?
De leurs fils, ou des autres personnes ? »
Pierre lui répondit :
« Des autres. »
Et Jésus reprit :
« Donc, les fils sont libres.
Mais, pour ne pas scandaliser les gens,
va donc jusqu’à la mer,
jette l’hameçon,
et saisis le premier poisson qui mordra ;
ouvre-lui la bouche,
et tu y trouveras une pièce de quatre drachmes.
Prends-la, tu la donneras pour moi et pour toi. »
– Acclamons la Parole de Dieu.
Lecture du livre de la Sagesse
La nuit de la délivrance pascale
avait été connue d’avance par nos Pères ;
assurés des promesses auxquelles ils avaient cru,
ils étaient dans la joie.
Et ton peuple accueillit à la fois le salut des justes
et la ruine de leurs ennemis.
En même temps que tu frappais nos adversaires,
tu nous appelais à la gloire.
Dans le secret de leurs maisons,
les fidèles descendants des justes offraient un sacrifice,
et ils consacrèrent d’un commun accord cette loi divine :
que les saints partageraient aussi bien le meilleur que le pire ;
et déjà ils entonnaient les chants de louange des Pères.
– Parole du Seigneur.
Refrain psalmique : (Ps 32, 12a)
Heureux le peuple
dont le Seigneur est le Dieu.
Criez de joie pour le Seigneur, hommes justes !
Hommes droits, à vous la louange !
Heureux le peuple dont le Seigneur est le Dieu,
heureuse la nation qu’il s’est choisie pour domaine !
Dieu veille sur ceux qui le craignent,
qui mettent leur espoir en son amour,
pour les délivrer de la mort,
les garder en vie aux jours de famine.
Nous attendons notre vie du Seigneur :
il est pour nous un appui, un bouclier.
Que ton amour, Seigneur, soit sur nous
comme notre espoir est en toi !
Lecture de la lettre aux Hébreux
Frères,
la foi est une façon de posséder ce que l’on espère,
un moyen de connaître des réalités qu’on ne voit pas.
Et quand l’Écriture rend témoignage aux anciens,
c’est à cause de leur foi.
Grâce à la foi, Abraham obéit à l’appel de Dieu :
il partit vers un pays
qu’il devait recevoir en héritage,
et il partit sans savoir où il allait.
Grâce à la foi, il vint séjourner en immigré
dans la Terre promise, comme en terre étrangère ;
il vivait sous la tente,
ainsi qu’Isaac et Jacob,
héritiers de la même promesse,
car il attendait la ville qui aurait de vraies fondations,
la ville dont Dieu lui-même est le bâtisseur et l’architecte.
Grâce à la foi, Sara, elle aussi, malgré son âge,
fut rendue capable d’être à l’origine d’une descendance
parce qu’elle pensait que Dieu est fidèle à ses promesses.
C’est pourquoi, d’un seul homme, déjà marqué par la mort,
a pu naître une descendance aussi nombreuse
que les étoiles du ciel
et que le sable au bord de la mer,
une multitude innombrable.
C’est dans la foi, sans avoir connu la réalisation des promesses,
qu’ils sont tous morts ;
mais ils l’avaient vue et saluée de loin,
affirmant que, sur la terre,
ils étaient des étrangers et des voyageurs.
Or, parler ainsi, c’est montrer clairement
qu’on est à la recherche d’une patrie.
S’ils avaient songé à celle qu’ils avaient quittée,
ils auraient eu la possibilité d’y revenir.
En fait, ils aspiraient à une patrie meilleure,
celle des cieux.
Aussi Dieu n’a pas honte d’être appelé leur Dieu,
puisqu’il leur a préparé une ville.
Grâce à la foi, quand il fut soumis à l’épreuve,
Abraham offrit Isaac en sacrifice.
Et il offrait le fils unique,
alors qu’il avait reçu les promesses
et entendu cette parole :
C’est par Isaac qu’une descendance portera ton nom.
Il pensait en effet
que Dieu est capable même de ressusciter les morts ;
c’est pourquoi son fils lui fut rendu :
il y a là une préfiguration.
– Parole du Seigneur.
OU LECTURE BREVE
Lecture de la lettre aux Hébreux
Frères,
la foi est une façon de posséder ce que l’on espère,
un moyen de connaître des réalités qu’on ne voit pas.
Et quand l’Écriture rend témoignage aux anciens,
c’est à cause de leur foi.
Grâce à la foi, Abraham obéit à l’appel de Dieu :
il partit vers un pays
qu’il devait recevoir en héritage,
et il partit sans savoir où il allait.
Grâce à la foi, il vint séjourner en immigré
dans la Terre promise, comme en terre étrangère ;
il vivait sous la tente,
ainsi qu’Isaac et Jacob,
héritiers de la même promesse,
car il attendait la ville qui aurait de vraies fondations,
la ville dont Dieu lui-même est le bâtisseur et l’architecte.
Grâce à la foi, Sara, elle aussi, malgré son âge,
fut rendue capable d’être à l’origine d’une descendance
parce qu’elle pensait que Dieu est fidèle à ses promesses.
C’est pourquoi, d’un seul homme, déjà marqué par la mort,
a pu naître une descendance aussi nombreuse
que les étoiles du ciel
et que le sable au bord de la mer,
une multitude innombrable.
– Parole du Seigneur.
Acclamation : (cf. Mt 24, 42a.44)
Alléluia. Alléluia.
Veillez, tenez-vous prêts :
c’est à l’heure où vous n’y pensez pas
que le Fils de l’homme viendra.
Alléluia.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
« Sois sans crainte, petit troupeau :
votre Père a trouvé bon de vous donner le Royaume.
Vendez ce que vous possédez
et donnez-le en aumône.
Faites-vous des bourses qui ne s’usent pas,
un trésor inépuisable dans les cieux,
là où le voleur n’approche pas,
où la mite ne détruit pas.
Car là où est votre trésor,
là aussi sera votre cœur.
Restez en tenue de service,
votre ceinture autour des reins,
et vos lampes allumées.
Soyez comme des gens qui attendent leur maître à son retour des noces,
pour lui ouvrir dès qu’il arrivera et frappera à la porte.
Heureux ces serviteurs-là que le maître, à son arrivée,
trouvera en train de veiller.
Amen, je vous le dis :
c’est lui qui, la ceinture autour des reins,
les fera prendre place à table
et passera pour les servir.
S’il revient vers minuit ou vers trois heures du matin
et qu’il les trouve ainsi,
heureux sont-ils !
Vous le savez bien :
si le maître de maison
avait su à quelle heure le voleur viendrait,
il n’aurait pas laissé percer le mur de sa maison.
Vous aussi, tenez-vous prêts :
c’est à l’heure où vous n’y penserez pas
que le Fils de l’homme viendra. »
Pierre dit alors :
« Seigneur, est-ce pour nous que tu dis cette parabole,
ou bien pour tous ? »
Le Seigneur répondit :
« Que dire de l’intendant fidèle et sensé
à qui le maître confiera la charge de son personnel
pour distribuer, en temps voulu, la ration de nourriture ?
Heureux ce serviteur
que son maître, en arrivant, trouvera en train d’agir ainsi !
Vraiment, je vous le déclare :
il l’établira sur tous ses biens.
Mais si le serviteur se dit en lui-même :
‘Mon maître tarde à venir’,
et s’il se met à frapper les serviteurs et les servantes,
à manger, à boire et à s’enivrer,
alors quand le maître viendra,
le jour où son serviteur ne s’y attend pas
et à l’heure qu’il ne connaît pas,
il l’écartera
et lui fera partager le sort des infidèles.
Le serviteur qui, connaissant la volonté de son maître,
n’a rien préparé et n’a pas accompli cette volonté,
recevra un grand nombre de coups.
Mais celui qui ne la connaissait pas,
et qui a mérité des coups pour sa conduite,
celui-là n’en recevra qu’un petit nombre.
À qui l’on a beaucoup donné,
on demandera beaucoup ;
à qui l’on a beaucoup confié,
on réclamera davantage. »
– Acclamons la Parole de Dieu.
OU LECTURE BREVE
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
« Restez en tenue de service,
votre ceinture autour des reins,
et vos lampes allumées.
Soyez comme des gens qui attendent leur maître à son retour des noces,
pour lui ouvrir dès qu’il arrivera et frappera à la porte.
Heureux ces serviteurs-là que le maître, à son arrivée,
trouvera en train de veiller.
Amen, je vous le dis :
c’est lui qui, la ceinture autour des reins,
les fera prendre place à table
et passera pour les servir.
S’il revient vers minuit ou vers trois heures du matin
et qu’il les trouve ainsi,
heureux sont-ils !
Vous le savez bien :
si le maître de maison
avait su à quelle heure le voleur viendrait,
il n’aurait pas laissé percer le mur de sa maison.
Vous aussi, tenez-vous prêts :
c’est à l’heure où vous n’y penserez pas
que le Fils de l’homme viendra. »
– Acclamons la Parole de Dieu.
Lecture du livre du prophète Osée
Ainsi parle le Seigneur :
Mon épouse infidèle,
je vais l’entraîner jusqu’au désert,
et je lui parlerai cœur à cœur.
Là, elle me répondra
comme au temps de sa jeunesse,
au jour où elle est sortie du pays d’Égypte.
Je ferai de toi mon épouse pour toujours,
je ferai de toi mon épouse
dans la justice et le droit,
dans la fidélité et la tendresse ;
je ferai de toi mon épouse dans la loyauté,
et tu connaîtras le Seigneur.
– Parole du Seigneur.
Refrain psalmique : (44, 11a)
Écoute, ma fille, regarde et tends l'oreille.
Écoute, ma fille, regarde et tends l’oreille ;
oublie ton peuple et la maison de ton père :
le roi sera séduit par ta beauté.
Il est ton Seigneur : prosterne-toi devant lui.
Fille de roi, elle est là, dans sa gloire,
vêtue d’étoffes d’or ;
on la conduit, toute parée, vers le roi.
Des jeunes filles, ses compagnes, lui font cortège.
On les conduit parmi les chants de fête :
elles entrent au palais du roi.
À la place de tes pères se lèveront tes fils ;
sur toute la terre tu feras d’eux des princes.