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Lecture de la première lettre de saint Paul apôtre aux Thessaloniciens
Paul, Silvain et Timothée,
à l’Église de Thessalonique
qui est en Dieu le Père
et dans le Seigneur Jésus Christ.
À vous, la grâce et la paix.
À tout moment, nous rendons grâce à Dieu au sujet de vous tous,
en faisant mémoire de vous dans nos prières.
Sans cesse, nous nous souvenons
que votre foi est active,
que votre charité se donne de la peine,
que votre espérance tient bon
en notre Seigneur Jésus Christ,
en présence de Dieu notre Père.
Nous le savons, frères bien-aimés de Dieu,
vous avez été choisis par lui.
En effet, notre annonce de l’Évangile
n’a pas été, chez vous, simple parole,
mais puissance, action de l’Esprit Saint, pleine certitude :
vous savez comment nous nous sommes comportés chez vous
pour votre bien.
La nouvelle de votre foi en Dieu s’est si bien répandue partout
que nous n’avons pas besoin d’en parler.
En effet, les gens racontent, à notre sujet,
l’accueil que nous avons reçu chez vous ;
ils disent comment vous vous êtes convertis à Dieu
en vous détournant des idoles,
afin de servir le Dieu vivant et véritable,
et afin d’attendre des cieux son Fils
qu’il a ressuscité d’entre les morts,
Jésus, qui nous délivre de la colère qui vient.
– Parole du Seigneur.
Refrain psalmique : (Ps 149, 4a)
Le Seigneur aime son peuple.
ou :
Alléluia !
Chantez au Seigneur un chant nouveau,
louez-le dans l’assemblée de ses fidèles !
En Israël, joie pour son créateur ;
dans Sion, allégresse pour son Roi !
Dansez à la louange de son nom,
jouez pour lui, tambourins et cithares !
Car le Seigneur aime son peuple,
il donne aux humbles l’éclat de la victoire.
Que les fidèles exultent, glorieux,
criant leur joie à l’heure du triomphe.
Qu’ils proclament les éloges de Dieu,
c’est la fierté de ses fidèles.
Acclamation : (Jn 10, 27)
Alléluia. Alléluia.
Mes brebis écoutent ma voix, dit le Seigneur ;
moi, je les connais, et elles me suivent.
Alléluia.
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu
En ce temps-là,
Jésus disait :
« Malheureux êtes-vous, scribes et pharisiens hypocrites,
parce que vous fermez à clé le royaume des Cieux
devant les hommes ;
vous-mêmes, en effet, n’y entrez pas,
et vous ne laissez pas entrer
ceux qui veulent entrer !
Malheureux êtes-vous, scribes et pharisiens hypocrites,
parce que vous parcourez la mer et la terre
pour faire un seul converti,
et quand c’est arrivé,
vous faites de lui un homme voué à la géhenne,
deux fois pire que vous !
Malheureux êtes-vous, guides aveugles,
vous qui dites :
“Si l’on fait un serment par le Sanctuaire,
il est nul ;
mais si l’on fait un serment par l’or du Sanctuaire,
on doit s’en acquitter.”
Insensés et aveugles !
Qu’est-ce qui est le plus important : l’or ?
ou bien le Sanctuaire qui consacre cet or ?
Vous dites encore :
“Si l’on fait un serment par l’autel,
il est nul ;
mais si l’on fait un serment par l’offrande posée sur l’autel,
on doit s’en acquitter.”
Aveugles ! Qu’est-ce qui est le plus important :
l’offrande ?
ou bien l’autel qui consacre cette offrande ?
Celui donc qui fait un serment par l’autel
fait un serment par l’autel
et par tout ce qui est posé dessus ;
celui qui fait un serment par le Sanctuaire
fait un serment par le Sanctuaire
et par Celui qui l’habite ;
et celui qui fait un serment par le ciel
fait un serment par le trône de Dieu
et par Celui qui siège sur ce trône. »
– Acclamons la Parole de Dieu.
Lecture du livre du prophète Isaïe
Ainsi parle le Seigneur :
connaissant leurs actions et leurs pensées,
moi, je viens rassembler toutes les nations,
de toute langue.
Elles viendront et verront ma gloire :
je mettrai chez elles un signe !
Et, du milieu d’elles, j’enverrai des rescapés
vers les nations les plus éloignées,
vers les îles lointaines
qui n’ont rien entendu de ma renommée,
qui n’ont pas vu ma gloire ;
ma gloire, ces rescapés l’annonceront
parmi les nations.
Et, de toutes les nations, ils ramèneront tous vos frères,
en offrande au Seigneur,
sur des chevaux et des chariots, en litière,
à dos de mulets et de dromadaires,
jusqu’à ma montagne sainte, à Jérusalem,
– dit le Seigneur.
On les portera comme l’offrande qu’apportent les fils d’Israël,
dans des vases purs, à la maison du Seigneur.
Je prendrai même des prêtres et des lévites parmi eux,
– dit le Seigneur.
– Parole du Seigneur.
Refrain psalmique : (Mc 16, 15)
Allez dans le monde entier.
Proclamez l’Évangile.
ou :
Alléluia !
Louez le Seigneur, tous les peuples ;
fêtez-le, tous les pays !
Son amour envers nous s’est montré le plus fort ;
éternelle est la fidélité du Seigneur !
Lecture de la lettre aux Hébreux
Frères,
vous avez oublié cette parole de réconfort,
qui vous est adressée comme à des fils :
Mon fils, ne néglige pas les leçons du Seigneur,
ne te décourage pas quand il te fait des reproches.
Quand le Seigneur aime quelqu’un,
il lui donne de bonnes leçons ;
il corrige tous ceux qu’il accueille comme ses fils.
Ce que vous endurez est une leçon.
Dieu se comporte envers vous comme envers des fils ;
et quel est le fils auquel son père ne donne pas des leçons ?
Quand on vient de recevoir une leçon,
on n’éprouve pas de la joie mais plutôt de la tristesse.
Mais plus tard, quand on s’est repris grâce à la leçon,
celle-ci produit un fruit de paix et de justice.
C’est pourquoi,
redressez les mains inertes et les genoux qui fléchissent,
et rendez droits pour vos pieds les sentiers tortueux.
Ainsi, celui qui boite ne se fera pas d’entorse ;
bien plus, il sera guéri.
– Parole du Seigneur.
Acclamation : (Jn 14, 6)
Alléluia. Alléluia.
Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie, dit le Seigneur ;
personne ne va vers le Père sans passer par moi.
Alléluia.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
En ce temps-là,
tandis qu’il faisait route vers Jérusalem,
Jésus traversait villes et villages en enseignant.
Quelqu’un lui demanda :
« Seigneur, n’y a-t-il que peu de gens qui soient sauvés ? »
Jésus leur dit :
« Efforcez-vous d’entrer par la porte étroite,
car, je vous le déclare,
beaucoup chercheront à entrer
et n’y parviendront pas.
Lorsque le maître de maison se sera levé
pour fermer la porte,
si vous, du dehors, vous vous mettez à frapper à la porte,
en disant :
‘Seigneur, ouvre-nous’,
il vous répondra :
‘Je ne sais pas d’où vous êtes.’
Alors vous vous mettrez à dire :
‘Nous avons mangé et bu en ta présence,
et tu as enseigné sur nos places.’
Il vous répondra :
‘Je ne sais pas d’où vous êtes.
Éloignez-vous de moi,
vous tous qui commettez l’injustice.’
Là, il y aura des pleurs et des grincements de dents,
quand vous verrez Abraham, Isaac et Jacob,
et tous les prophètes
dans le royaume de Dieu,
et que vous-mêmes, vous serez jetés dehors.
Alors on viendra de l’orient et de l’occident,
du nord et du midi,
prendre place au festin dans le royaume de Dieu.
Oui, il y a des derniers qui seront premiers,
et des premiers qui seront derniers. »
– Acclamons la Parole de Dieu.
Lecture du livre de Ruth
Noémi avait un parent du côté de son mari Élimélek ;
c’était un riche propriétaire du même clan ;
il s’appelait Booz.
Ruth la Moabite dit à Noémi :
« Laisse-moi aller glaner dans les champs,
derrière celui aux yeux de qui je trouverai grâce. »
Elle lui répondit :
« Va, ma fille. »
Ruth partit donc glaner dans les champs
derrière les moissonneurs.
Elle se trouva par bonheur dans la parcelle d’un champ
appartenant à Booz, du clan d’Élimélek.
Booz dit à Ruth :
« Tu m’entends bien, n’est-ce pas, ma fille ?
Ne va pas glaner dans un autre champ.
Ne t’éloigne pas de celui-ci,
mais attache-toi aux pas de mes servantes.
Regarde dans quel champ on moissonne, et suis-les.
N’ai-je pas interdit aux serviteurs de te molester ?
Si tu as soif, va boire aux cruches
ce que les serviteurs auront puisé. »
Alors Ruth se prosterna face contre terre et lui dit :
« Pourquoi ai-je trouvé grâce à tes yeux,
pourquoi t’intéresser à moi, moi qui suis une étrangère ? »
Booz lui répondit :
« On m’a dit et répété
tout ce que tu as fait pour ta belle-mère
après la mort de ton mari,
comment tu as quitté ton père, ta mère
et le pays de ta parenté,
pour te rendre chez un peuple
que tu n’avais jamais connu de ta vie. »
Booz prit Ruth comme épouse,
elle devint sa femme et il s’unit à elle.
Le Seigneur lui accorda de concevoir,
et elle enfanta un fils.
Les femmes de Bethléem dirent à Noémi :
« Béni soit le Seigneur
qui aujourd’hui ne t’a pas laissée
sans quelqu’un pour te racheter !
Que son nom soit célébré en Israël !
Cet enfant te fera revivre,
il sera l’appui de ta vieillesse :
il est né de ta belle-fille qui t’aime,
et qui vaut mieux pour toi que sept fils. »
Noémi prit l’enfant, le mit sur son sein,
et se chargea de l’élever.
Les voisines lui donnèrent son nom.
Elles disaient :
« Il est né un fils à Noémi. »
Et elles le nommèrent Obed.
Ce fut le père de Jessé, qui fut le père de David.
– Parole du Seigneur.
Refrain psalmique : (Ps 127, 4)
Voilà comment sera béni
l’homme qui craint le Seigneur.
Heureux qui craint le Seigneur
et marche selon ses voies !
Tu te nourriras du travail de tes mains :
Heureux es-tu ! À toi, le bonheur !
Ta femme sera dans ta maison
comme une vigne généreuse,
et tes fils, autour de la table,
comme des plants d’olivier.
Voilà comment sera béni
l’homme qui craint le Seigneur.
De Sion, que le Seigneur te bénisse !
Tu verras le bonheur de Jérusalem tous les jours de ta vie.
Acclamation : (cf. Mt 23, 9b.10b)
Alléluia. Alléluia.
Vous n’avez qu’un seul Père, celui qui est aux cieux ;
vous n’avez qu’un seul maître, le Christ.
Alléluia.
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu
En ce temps-là,
Jésus s’adressa aux foules et à ses disciples,
et il déclara :
« Les scribes et les pharisiens enseignent
dans la chaire de Moïse.
Donc, tout ce qu’ils peuvent vous dire,
faites-le et observez-le.
Mais n’agissez pas d’après leurs actes,
car ils disent et ne font pas.
Ils attachent de pesants fardeaux, difficiles à porter,
et ils en chargent les épaules des gens ;
mais eux-mêmes ne veulent pas les remuer du doigt.
Toutes leurs actions, ils les font pour être remarqués des gens :
ils élargissent leurs phylactères
et rallongent leurs franges ;
ils aiment les places d’honneur dans les dîners,
les sièges d’honneur dans les synagogues
et les salutations sur les places publiques ;
ils aiment recevoir des gens le titre de Rabbi.
Pour vous, ne vous faites pas donner le titre de Rabbi,
car vous n’avez qu’un seul maître pour vous enseigner,
et vous êtes tous frères.
Ne donnez à personne sur terre le nom de père,
car vous n’avez qu’un seul Père, celui qui est aux cieux.
Ne vous faites pas non plus donner le titre de maîtres,
car vous n’avez qu’un seul maître, le Christ.
Le plus grand parmi vous sera votre serviteur.
Qui s’élèvera sera abaissé,
qui s’abaissera sera élevé. »
– Acclamons la Parole de Dieu.
Lecture du livre de Ruth
À l’époque où gouvernaient les Juges,
il y eut une famine dans le pays.
Un homme de Bethléem de Juda
émigra avec sa femme et ses deux fils
pour s’établir dans la région appelée Champs-de-Moab.
Élimélek, le mari de Noémi, mourut,
et Noémi resta seule avec ses deux fils.
Ceux-ci épousèrent deux Moabites ;
l’une s’appelait Orpa (c’est-à-dire : Volte-face)
et l’autre, Ruth (c’est-à-dire : Compagne).
Ils demeurèrent là une dizaine d’années.
Mahlone et Kilyone moururent à leur tour,
et Noémi resta privée de ses deux fils et de son mari.
Alors, avec ses belles-filles,
elle se prépara à quitter les Champs-de-Moab
et à retourner chez elle,
car elle avait appris que le Seigneur avait visité son peuple
et lui donnait du pain.
En cours de route, Orpa embrassa sa belle-mère et la quitta,
mais Ruth restait attachée à ses pas.
Noémi lui dit :
« Tu vois, ta belle-sœur est retournée
vers son peuple et vers ses dieux.
Retourne, toi aussi, comme ta belle-sœur. »
Ruth lui répondit :
« Ne me force pas à t’abandonner et à m’éloigner de toi,
car où tu iras, j’irai ;
où tu t’arrêteras, je m’arrêterai ;
ton peuple sera mon peuple,
et ton Dieu sera mon Dieu. »
Noémi revint donc des Champs-de-Moab
avec sa belle-fille, Ruth la Moabite.
Elles arrivèrent à Bethléem au début de la moisson de l’orge.
– Parole du Seigneur.
Refrain psalmique : (Ps 145, 1b)
Chante, ô mon âme, la louange du Seigneur !
ou :
Alléluia !
Heureux qui s’appuie sur le Dieu de Jacob,
qui met son espoir dans le Seigneur son Dieu,
lui qui a fait le ciel et la terre
et la mer et tout ce qu’ils renferment !
Il garde à jamais sa fidélité,
il fait justice aux opprimés ;
aux affamés, il donne le pain ;
le Seigneur délie les enchaînés.
Le Seigneur ouvre les yeux des aveugles,
le Seigneur redresse les accablés,
le Seigneur aime les justes,
le Seigneur protège l’étranger.
Il soutient la veuve et l’orphelin,
il égare les pas du méchant.
D’âge en âge, le Seigneur régnera :
ton Dieu, ô Sion, pour toujours !
Acclamation : (Ps 24, 4b.5a)
Alléluia. Alléluia.
Fais-moi connaître ta route, mon Dieu ;
dirige-moi par ta vérité.
Alléluia.
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu
En ce temps-là,
Les pharisiens,
apprenant que Jésus avait fermé la bouche aux sadducéens,
se réunirent,
et l’un d’entre eux, un docteur de la Loi, posa une question à Jésus
pour le mettre à l’épreuve :
« Maître, dans la Loi,
quel est le grand commandement ? »
Jésus lui répondit :
« Tu aimeras le Seigneur ton Dieu
de tout ton cœur,
de toute ton âme et de tout ton esprit.
Voilà le grand, le premier commandement.
Et le second lui est semblable :
Tu aimeras ton prochain comme toi-même.
De ces deux commandements dépend toute la Loi,
ainsi que les Prophètes. »
– Acclamons la Parole de Dieu.
Lecture du livre des Juges
En ces jours-là,
Jephté était un vaillant guerrier.
L’esprit du Seigneur s’empara de lui,
et il traversa les pays de Galaad et Manassé,
et Mispa de Galaad.
De là il passa la frontière des fils d’Ammone.
Jephté fit alors ce vœu au Seigneur :
« Si tu livres les fils d’Ammone entre mes mains,
la première personne qui sortira de ma maison
pour venir à ma rencontre quand je reviendrai victorieux
appartiendra au Seigneur,
et je l’offrirai en sacrifice d’holocauste. »
Jephté passa chez les fils d’Ammone pour les attaquer,
et le Seigneur les livra entre ses mains.
Il les battit depuis Aroër jusqu’à proximité de Minnith
et jusqu’à Abel-Keramim,
soit le territoire de vingt villes.
Ce fut une très grande défaite,
et les fils d’Ammone durent se soumettre aux fils d’Israël.
Lorsque Jephté revint à Mispa,
comme il arrivait à sa maison,
voici que sa fille sortit à sa rencontre
en dansant au son des tambourins.
C’était son unique enfant ;
en dehors d’elle, il n’avait ni fils ni fille.
Dès qu’il l’aperçut, il déchira ses vêtements et s’écria :
« Hélas, ma fille, tu m’accables !
C’est toi qui fais mon malheur !
J’ai parlé trop vite devant le Seigneur,
et je ne peux pas reprendre ma parole. »
Elle lui répondit :
« Mon père, tu as parlé trop vite devant le Seigneur,
traite-moi donc selon ta parole,
puisque maintenant le Seigneur t’a vengé
de tes ennemis, les fils d’Ammone. »
Et elle ajouta :
« Je ne te demande qu’une chose :
laisse-moi un répit de deux mois.
J’irai dans les montagnes
pour pleurer ma virginité avec mes amies. »
Il lui dit :
« Va ! »
Et il la laissa partir pour deux mois.
Elle s’en alla donc, avec ses amies, dans la montagne,
et pleura sa virginité.
Les deux mois écoulés, elle revint vers son père,
et il accomplit à son égard le vœu qu’il avait prononcé.
– Parole du Seigneur.
Refrain psalmique : (cf. Ps 39, 8a.9a)
Me voici, Seigneur :
je viens faire ta volonté.
Heureux est l’homme
qui met sa foi dans le Seigneur
et ne va pas du côté des violents,
dans le parti des traîtres.
Tu ne voulais ni offrande ni sacrifice,
tu as ouvert mes oreilles ;
tu ne demandais ni holocauste ni victime,
alors j’ai dit : « Voici, je viens.
« Dans le livre, est écrit pour moi
ce que tu veux que je fasse.
Mon Dieu, voilà ce que j’aime :
ta loi me tient aux entrailles. »
J’annonce la justice
dans la grande assemblée ;
vois, je ne retiens pas mes lèvres,
Seigneur, tu le sais.
Acclamation : (cf. Ps 94, 8a.7d)
Alléluia. Alléluia.
Aujourd’hui, ne fermez pas votre cœur,
mais écoutez la voix du Seigneur.
Alléluia.
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu
En ce temps-là,
Jésus se mit de nouveau à parler
aux grands prêtres et aux anciens du peuple,
et il leur dit en paraboles :
« Le royaume des Cieux est comparable
à un roi qui célébra les noces de son fils.
Il envoya ses serviteurs appeler à la noce les invités,
mais ceux-ci ne voulaient pas venir.
Il envoya encore d’autres serviteurs dire aux invités :
“Voilà : j’ai préparé mon banquet,
mes bœufs et mes bêtes grasses sont égorgés ;
tout est prêt : venez à la noce.”
Mais ils n’en tinrent aucun compte et s’en allèrent,
l’un à son champ, l’autre à son commerce ;
les autres empoignèrent les serviteurs,
les maltraitèrent et les tuèrent.
Le roi se mit en colère,
il envoya ses troupes,
fit périr les meurtriers
et incendia leur ville.
Alors il dit à ses serviteurs :
“Le repas de noce est prêt,
mais les invités n’en étaient pas dignes.
Allez donc aux croisées des chemins :
tous ceux que vous trouverez,
invitez-les à la noce.”
Les serviteurs allèrent sur les chemins,
rassemblèrent tous ceux qu’ils trouvèrent,
les mauvais comme les bons,
et la salle de noce fut remplie de convives.
Le roi entra pour examiner les convives,
et là il vit un homme qui ne portait pas le vêtement de noce.
Il lui dit :
“Mon ami, comment es-tu entré ici,
sans avoir le vêtement de noce ?”
L’autre garda le silence.
Alors le roi dit aux serviteurs :
“Jetez-le, pieds et poings liés,
dans les ténèbres du dehors ;
là, il y aura des pleurs et des grincements de dents.”
Car beaucoup sont appelés,
mais peu sont élus. »
– Acclamons la Parole de Dieu.
Lecture du livre des Juges
En ces jours-là,
tous les notables de Sichem et ceux de la maison du Terre-Plein
se réunirent et vinrent proclamer roi Abimélek,
près du chêne de la Pierre-Dressée qui est à Sichem.
On l’annonça à Yotam.
Celui-ci vint se poster sur le sommet du mont Garizim
et il cria de toutes ses forces :
« Écoutez-moi, notables de Sichem,
et Dieu vous écoutera !
Un jour, les arbres se mirent en campagne
pour se donner un roi et le consacrer par l’onction.
Ils dirent à l’olivier :
“Sois notre roi !”
L’olivier leur répondit :
“Faudra-t-il que je renonce à mon huile,
qui sert à honorer Dieu et les hommes,
pour aller me balancer au-dessus des autres arbres ?”
Alors les arbres dirent au figuier :
“Viens, toi, sois notre roi !”
Le figuier leur répondit :
“Faudra-t-il que je renonce
à la douceur et à la saveur de mes fruits,
pour aller me balancer au-dessus des autres arbres ?”
Les arbres dirent alors à la vigne :
“Viens, toi, sois notre roi !”
La vigne leur répondit :
“Faudra-t-il que je renonce à mon vin,
qui réjouit Dieu et les hommes,
pour aller me balancer au-dessus des autres arbres ?”
Alors tous les arbres dirent au buisson d’épines :
“Viens, toi, sois notre roi !”
Et le buisson d’épines répondit aux arbres :
“Si c’est de bonne foi
que vous me consacrez par l’onction
pour être votre roi,
venez vous abriter sous mon ombre ;
sinon, qu’un feu sorte du buisson d’épines
et dévore jusqu’aux cèdres du Liban !” »
– Parole du Seigneur.
Refrain psalmique : (Ps 20, 2a)
Seigneur, le roi se réjouit de ta force.
Seigneur, le roi se réjouit de ta force ;
quelle allégresse lui donne ta victoire !
Tu as répondu au désir de son cœur,
tu n’as pas rejeté le souhait de ses lèvres.
Tu lui destines bénédictions et bienfaits,
tu mets sur sa tête une couronne d’or.
La vie qu’il t’a demandée, tu la lui donnes,
de longs jours, des années sans fin.
Par ta victoire, grandit son éclat :
tu le revêts de splendeur et de gloire.
Tu mets en lui ta bénédiction pour toujours :
ta présence l’emplit de joie !
Acclamation : (cf. He 4,12)
Alléluia. Alléluia.
Elle est vivante, la parole de Dieu ;
elle juge des intentions et des pensées du cœur.
Alléluia.
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu
En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples cette parabole :
« Le royaume des Cieux est comparable
au maître d’un domaine qui sortit dès le matin
afin d’embaucher des ouvriers pour sa vigne.
Il se mit d’accord avec eux
sur le salaire de la journée : un denier,
c’est-à-dire une pièce d’argent,
et il les envoya à sa vigne.
Sorti vers neuf heures,
il en vit d’autres qui étaient là, sur la place, sans rien faire.
Et à ceux-là, il dit :
“Allez à ma vigne, vous aussi,
et je vous donnerai ce qui est juste.”
Ils y allèrent.
Il sortit de nouveau vers midi, puis vers trois heures,
et fit de même.
Vers cinq heures, il sortit encore,
en trouva d’autres qui étaient là et leur dit :
“Pourquoi êtes-vous restés là,
toute la journée, sans rien faire ?”
Ils lui répondirent :
“Parce que personne ne nous a embauchés.”
Il leur dit :
“Allez à ma vigne, vous aussi.”
Le soir venu,
le maître de la vigne dit à son intendant :
“Appelle les ouvriers et distribue le salaire,
en commençant par les derniers
pour finir par les premiers.”
Ceux qui avaient commencé à cinq heures s’avancèrent
et reçurent chacun une pièce d’un denier.
Quand vint le tour des premiers,
ils pensaient recevoir davantage,
mais ils reçurent, eux aussi, chacun une pièce d’un denier.
En la recevant,
ils récriminaient contre le maître du domaine :
“Ceux-là, les derniers venus, n’ont fait qu’une heure,
et tu les traites à l’égal de nous,
qui avons enduré le poids du jour et de la chaleur !”
Mais le maître répondit à l’un d’entre eux :
“Mon ami, je ne suis pas injuste envers toi.
N’as-tu pas été d’accord avec moi pour un denier ?
Prends ce qui te revient, et va-t’en.
Je veux donner au dernier venu autant qu’à toi :
n’ai-je pas le droit de faire ce que je veux de mes biens ?
Ou alors ton regard est-il mauvais
parce que moi, je suis bon ?”
C’est ainsi que les derniers seront premiers,
et les premiers seront derniers. »
– Acclamons la Parole de Dieu.
Lecture du livre des Juges
En ces jours-là,
l’ange du Seigneur vint s’asseoir sous le térébinthe d’Ofra,
qui appartenait à Joas, de la famille d’Abièzer.
Gédéon, son fils, battait le blé dans le pressoir,
pour le soustraire au pillage des Madianites.
L’ange du Seigneur lui apparut et lui dit :
« Le Seigneur est avec toi, vaillant guerrier ! »
Gédéon lui répondit :
« Pardon, mon Seigneur ! Si le Seigneur est avec nous,
pourquoi tout ceci nous est-il arrivé ?
Que sont devenus tous ces prodiges
que nous ont racontés nos pères ?
Ils nous disaient :
“Est-ce que le Seigneur
ne nous a pas fait monter d’Égypte ?”
Mais aujourd’hui le Seigneur nous a abandonnés,
en nous livrant au pouvoir de Madiane… »
Alors le Seigneur regarda Gédéon et lui dit :
« Avec la force qui est en toi,
va sauver Israël du pouvoir de Madiane.
N’est-ce pas moi qui t’envoie ? »
Gédéon reprit :
« Pardon, mon Seigneur ! Comment sauverais-je Israël ?
Mon clan est le plus faible dans la tribu de Manassé,
et moi je suis le plus petit dans la maison de mon père ! »
Le Seigneur lui répondit :
« Je serai avec toi,
et tu battras les Madianites
comme s’ils n’étaient qu’un seul homme. »
Gédéon lui dit :
« Si j’ai trouvé grâce à tes yeux,
donne-moi un signe que c’est bien toi qui me parles.
Ne t’éloigne pas d’ici
avant que je revienne vers toi.
Je vais chercher mon offrande
et je la placerai devant toi. »
Le Seigneur répondit :
« Je resterai jusqu’à ton retour. »
Gédéon s’en alla, il prépara un chevreau,
et avec une mesure de farine il fit des pains sans levain.
Il mit la viande dans une corbeille, et le jus dans un pot,
puis il apporta tout cela sous le térébinthe et le lui présenta.
L’ange de Dieu lui dit :
« Prends la viande et les pains sans levain,
pose-les sur ce rocher et répands le jus. »
Gédéon obéit.
Alors l’ange du Seigneur
étendit le bâton qu’il tenait à la main,
et il toucha la viande et les pains sans levain.
Le feu jaillit de la roche,
consuma la viande et les pains sans levain,
et l’ange du Seigneur disparut.
Alors Gédéon comprit que c’était l’ange du Seigneur,
et il dit :
« Malheur à moi, Seigneur mon Dieu !
Pourquoi donc ai-je vu l’ange du Seigneur face à face ? »
Le Seigneur lui répondit :
« Que la paix soit avec toi !
Sois sans crainte ; tu ne mourras pas. »
À cet endroit, Gédéon bâtit un autel au Seigneur
sous le vocable de Seigneur-de-la-paix.
– Parole du Seigneur.